Bruxelles, le 30 novembre 2016 — Les logiciels ont un énorme impact sur l’économie européenne, avec une contribution de près d’un billion d’euros à son produit intérieur brut (PIB). Les logiciels représentent près de 12 millions d’emplois qualifiés et bien payés, et près de 13 milliards d’euros d’investissements en recherche & développement. Il s’agit des principaux résultats du rapport « Software : A €910 billion Catalyst for the EU Economy », qui a été publié aujourd’hui par BSA | The Software Alliance. Ce rapport, rédigé par The Economist Intelligence Unit, regorge de données sur le secteur des logiciels et son impact économique.

Le rapport décrit la taille du secteur des logiciels et son impact économique dans l’UE et les cinq plus grands pays membres. Il analyse également les avantages des logiciels et la manière dont ils peuvent être utilisés comme outil par les administrations, les entreprises et les citoyens.

Voici les principaux résultats :

· Les logiciels contribuent de près d’un billion d’euros à l’économie européenne. Le secteur des logiciels a apporté en 2014 une contribution directe de 249 milliards d’euros à l’économie européenne, soit 2 % du produit intérieur brut. Si l’on comptabilise l’effet complet (indirect et induit), les logiciels représentent 7,4 % du PIB, soit près de 910 milliards d’euros.

· Les logiciels représentent près de 12 millions d’emplois dans l’Union européenne. Le secteur des logiciels emploie 11,6 millions de personnes dans l’UE, plus que la population totale en Belgique. En pourcentage, cela représente 5,3 % de tous les emplois dans les 28 pays membres de l’UE. Trois millions de gens travaillent de façon directe dans le secteur, et 8,5 millions de façon indirecte.

· Le secteur des logiciels représente 7,3 % de toute la R&D interne. Les développeurs de logiciels investissent massivement dans la recherche & développement – plus de 12,7 milliards d’euros en 2013, soit 7,3 % des dépenses totales du secteur privé dans la recherche en Europe.

· Les logiciels apportent des atouts économiques aux pays membres. Les pays membres de l’UE profitent des nouveaux emplois associés à l’économie numérique et des opportunités qu’offrent les logiciels modernes.


o Allemagne : le secteur des logiciels contribue de 152,6 milliards d’euros (effets indirects et induits inclus) à l’économie allemande, soit 5 % du PIB allemand. Le secteur représente 1,9 million d’emplois (effets indirects et induits inclus), soit 4,5 % de tous les emplois en Allemagne.

o France : le secteur des logiciels contribue de 113,1 milliards d’euros (effets indirects et induits inclus) à l’économie française, soit 5,3 % du PIB français. Le nombre d’emplois s’élève à 1,1 million (effets indirects et induits inclus) ou 4,4 % de tous les emplois en France.

o Italie : la contribution du secteur des logiciels à l’économie est de 50,8 milliards d’euros ou 3,2 % du PIB italien. Le nombre d’emplois du secteur est de 743.921 (effets indirects et induits inclus) ou 3,3 % de tous les emplois en Italie.

o Espagne : la contribution du secteur des logiciels à l’économie s’élève à 35,8 milliards d’euros en Espagne (effets indirects et induits inclus), ou 3,4 % du PIB espagnol. Le secteur représente 624.471 emplois (effets indirects et induits inclus) ou 3,7 % de tous les emplois en Espagne.

o Royaume-Uni : le secteur des logiciels contribue de 160,2 milliards d’euros à l’économie, soit 7,1 % du PIB anglais. Au Royaume-Uni, le secteur représente 2,5 millions d’emplois (8,4 % de tous les emplois).

« À l’inverse des secteurs traditionnels, le secteur des logiciels n’a pas besoin d’un catalyseur externe pour apporter un changement – il est lui-même le catalyseur », déclare Victoria Espinel, présidente et CEO de BSA | The Software Alliance. « Les logiciels modifient radicalement la manière dont nous travaillons, faisons des projets et créons des choses, d’une façon que nous commençons seulement à comprendre. L’innovation alimentée par les logiciels et l’analyse des données bénéficient à de nombreux secteurs de l’économie européenne. Chaque division d’une entreprise ou d’une administration dépend des logiciels pour devenir plus inventive, créative, compétitive et performante. »

« Nous appelons l’UE à créer une réglementation qui donne à cette technologie très prometteuse l’opportunité de prospérer », ajoute Mme Espinel. « Un transit libre des données par-delà les frontières, la suppression des obligations de localisation des données, l’encouragement des technologies liées à l’Internet des Objets et le développement d’une nouvelle génération de standards numériques seront les signaux forts que l’UE décide de tirer profit des atouts des logiciels. »

http://www.bsa.org/EUSoftwareImpact