L’intelligence artificielle s’impose plus vite dan ooit dans les organisations, et les profils débutants en ressentent directement les effets. Selon une étude d’IDC pour Deel, deux entreprises sur trois s’attendent à recruter moins de juniors, tandis que 91% voient déjà des rôles disparaître ou se transformer sous l’impulsion de l’automatisation. Cette évolution réduit les opportunités d’apprentissage et complique la formation de futurs leaders.
Les entreprises réagissent néanmoins rapidement : 67% investissent déjà dans des formations en IA pour renforcer les compétences internes et soutenir la transition. Celles qui repensent aujourd’hui les fonctions et les trajectoires de carrière semblent les mieux placées pour suivre le rythme d’un marché dominé par l’IA.
Les disparités régionales restent marquées. Les États-Unis, l’Argentine et la Nouvelle-Zélande signalent les plus fortes suppressions de postes, alors que la Chine privilégie la refonte des fonctions via des programmes nationaux de requalification. À l’échelle mondiale, les obstacles demeurent les mêmes : systèmes IT obsolètes, pénurie de talents IA et manque de gouvernance claire autour de l’usage responsable de ces technologies.
Dans ce paysage en mutation, les diplômes perdent de leur importance. Les entreprises recherchent avant tout des compétences immédiatement opérationnelles : certifications techniques, pensée critique et communication efficace. L’IA redistribue ainsi les cartes, et redéfinit autant les métiers que les parcours professionnels eux-mêmes.