13/11/2025 @ 14:18:07: Programmation - Les Russes ont construit leur propre robot autonome. Bien sûr, il ne fonctionne pas.
AIDOL, le premier robot humanoïde semi-autonome russe, était censé démontrer l'indépendance technologique du pays et symboliser les progrès en intelligence artificielle. Malheureusement, sa première démonstration s'est soldée par un fiasco. La machine s'est effondrée quelques secondes après son lancement, et la vidéo de l'incident est rapidement devenue virale. Le robot AIDOL a été conçu par le Dynamic Organism Lab, également connu sous le nom d'AIDL (Dynamic Organism Artificial Intelligence Laboratory). Ce projet visait à mettre en valeur l'innovation technologique russe. Ses créateurs affirmaient que la machine serait capable de fonctionner de manière autonome pendant six heures, de se déplacer à une vitesse de six kilomètres par heure et de transporter des objets pesant jusqu'à dix kilogrammes. D'après la description figurant sur le site web du laboratoire, AIDOL est doté d'un ensemble d'algorithmes lui permettant de s'orienter de manière autonome dans l'espace, de reconnaître des objets et d'interagir avec les humains. Le robot a également été conçu pour réagir émotionnellement : son système d'expressions faciales peut reproduire douze émotions de base et des centaines de micro-expressions. L'une des photos promotionnelles de la machine, représentant un humanoïde à l'expression féroce, a fait l'objet de nombreuses moqueries en ligne. Les internautes ont qualifié ses « micro-expressions » de « cyberrage meurtrière », une description qui s'est ironiquement avérée juste après son lancement raté.
La démonstration d'AIDOL, qui visait à mettre en valeur le potentiel d'une nouvelle génération de robots russes, s'est déroulée hier à Moscou. Quelques secondes après son lancement, la machine a perdu l'équilibre et s'est renversée sur scène, provoquant la consternation parmi les journalistes et les invités présents. L'équipe du Dynamic Organism Lab a reconnu que l'incident était regrettable, mais a assuré que le projet se poursuivrait. Les développeurs ont souligné qu'ils analysaient les causes de la défaillance et comptaient en tirer des enseignements. Un communiqué publié après la démonstration indiquait que « chaque démonstration est une occasion d'apprendre » et que le laboratoire n'avait aucune intention d'abandonner son projet de commercialisation. L'agence de presse russe TASS a rapporté que 77 % des composants utilisés dans la construction d'AIDOL proviennent de fournisseurs russes. Le laboratoire ambitionne de porter cette part à 93 %, éliminant ainsi le besoin d'importer des technologies occidentales. AIDOL ne se limite pas aux robots physiques. L'entreprise propose également une version virtuelle de son robot, conçue pour fonctionner sur ordinateur. L'application est destinée à être installée dans les espaces publics, où elle peut converser et interagir avec les passants.
L'effondrement d'AIDOL a fait le tour des réseaux sociaux russes. Depuis plusieurs années, la Russie s'efforce de développer ses propres solutions dans les domaines de l'intelligence artificielle, de l'automatisation et de la robotique humanoïde afin de réduire sa dépendance aux technologies occidentales. Les experts soulignent qu'AIDOL pourrait constituer la première étape d'un long processus de développement d'un programme national de robotique, mais ils insistent également sur le fait que la Russie reste largement en retrait par rapport aux leaders du marché tels que Boston Dynamics, Figure AI et Agility Robotics.