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[quote]TikTok, le réseau social qui fait un tabac auprès des jeunes, mais dont les liens avec la Chine inquiètent Washington, pourrait devenir une entreprise indépendante de sa maison-mère chinoise pour échapper au risque d&rsquo;interdiction, a expliqué jeudi un conseiller de Donald Trump.  « Nous n&rsquo;avons pas pris de décision finale, mais comme cela a été rapporté ici et là, je pense que TikTok va quitter le holding qui est chinois (ByteDance, NDLR) et opérer comme entreprise indépendante », a déclaré Larry Kudlow, le conseiller économique de Donald Trump, sur CNBC. Il n&rsquo;a pas voulu dire si quelqu&rsquo;un était sur les rangs pour éventuellement racheter TikTok à la maison-mère, mais a-t-il ajouté : « Ce serait une bien meilleure solution que l&rsquo;interdiction ou de les repousser », a-t-il ajouté.
TikTok, plébiscitée par les plus jeunes grâce à ses vidéos autour de l&rsquo;humour, de la danse et de la musique, appartient au groupe chinois ByteDance et compte près de 1 milliard d&rsquo;utilisateurs.

Le président américain Donald Trump avait affirmé la semaine dernière qu&rsquo;il étudiait la possibilité de bannir l&rsquo;application TikTok, en raison de soupçons d&rsquo;espionnage pour le compte du gouvernement chinois. La plateforme a souvent dû se défendre de ses liens avec la Chine, où sa maison-mère possède une application similaire, sous un autre nom. Elle a toujours nié partager des données avec les autorités chinoises et assuré ne pas avoir l&rsquo;intention d&rsquo;accepter de telles requêtes. Les conseillers de M. Trump ne sont pas forcément sur la même longueur d&rsquo;onde. Dimanche, Peter Navarro, conseiller de Donald Trump pour le commerce et farouche ennemi de la Chine, avait dit attendre du président américain Donald Trump une « action forte » à l&rsquo;encontre de TikTok, mais aussi WeChat. Il avait accusé ces deux applications d&rsquo;envoyer toutes les données « vers des serveurs en Chine, directement chez les militaires chinois, le Parti communiste chinois, et les agences (officielles) qui veulent voler notre propriété intellectuelle ».

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