
Les enquêteurs l'ont interrogé pendant 24 heures au sujet d'un message reçu sur un téléphone portable, prêté par l'opérateur de téléphonie mobile en attendant la réparation de son appareil personnel: "Pour faire dérailler un train, t'as une solution?", demande un collègue dans ce SMS. Stéphane et l'auteur du SMS frauduleux --interpellé puis placé en garde à vue à son tour-- ont été libérés 24 heures plus tard.
En tout état de cause "les opérateurs n'ont pas accès au contenu des SMS et ils ne sont pas autorisés à délivrer le contenu des SMS, sauf sur réquisition judiciaire", a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'opérateur. Toutefois pour le procureur d'Abbeville, Eric Fouard, "l'opérateur a le droit de consulter ces messages et le devoir d'alerter les autorités s'il estime qu'un crime ou un délit est susceptible d'être commis".
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