Mercredi 24 février 2016 — Il ressort d’une nouvelle étude publiée aujourd’hui par Dimension Data que³ les responsables de services d’un grand nombre d’entreprises exercent un contrôle accru sur la technologie dont ils ont besoin pour leurs activités. Et lorsqu’il s’agit de formuler la stratégie de collaboration¹ d’une entreprise, pas moins de 89% des répondants estiment que les responsables de services et d’autres responsables non IT jouent un rôle sans précédent dans la définition et la mise en œuvre de la stratégie de collaboration de leur entreprise. De plus, l’influence de ces responsables est de plus en plus grande.

Le nouveau Connected Enterprise Report 2016 de Dimension Data donne un état de la situation en ce qui concerne les stratégies d’implémentation de la collaboration, et souligne les tendances et les grands bouleversements dans les entreprises à travers le monde. Les résultats sont basés sur une étude réalisée auprès de 900 participants dans 15 pays². Les participants à l’étude incluaient des directeurs IT, des CIO, et des responsables de services occupés dans des organisations employant plus de 1.000 travailleurs.

Traditionnellement, la sélection, l’achat et l’implémentation de la technologie de collaboration a toujours incombé au département IT. Car c’est lui, en fin de compte, qui dispose de l’expertise technique en matière de systèmes et de logiciels, et du budget nécessaire. Mais cette tendance est en train de changer.

La plupart des départements IT jouent toujours un rôle prépondérant lorsqu’il s’agit de guider leur entreprise vers la collaboration. Parmi les 900 entreprises interrogées, 60% ont indiqué que le CIO et les directeurs IT en charge de la technologie de la communication sont les premiers responsables de la mise en œuvre de la stratégie de collaboration, et que les directeurs IT chargés des applications professionnelles sont également activement impliqués. Ceci reflète la nature de plus en plus centrée sur les logiciels de la technologie de collaboration et son impact sur des applications professionnelles qui ne sont en soi pas encore centrées sur la communication ou la collaboration.

Près de six responsables de services sur dix disposent de leur propre budget – indépendant de l’IT – pour acheter de la technologie de collaboration
Plus de la moitié des services dispose de personnel chargé d’implémenter et de soutenir la technologie de collaboration

Brian Riggs, Analyste en chef, Enterprise Services auprès de l’entreprise de recherche Ovum, affirme que de moins en moins de responsables de services sont autorisés à acheter de la technologie de collaboration sans en informer le département IT ou avoir l’accord de celui-ci. Ceci illustre le rôle que peut jouer l’IT dans les décisions technologiques prises par divers départements et unités d’exploitation d’une organisation. Parmi les entreprises interrogées, 24% ont indiqué que les responsables de services peuvent acheter et implémenter de la technologie de collaboration sans le consentement ou l’implication de leur département IT. Ceci est dans une certaine mesure une indication de l’autonomie dont disposent les responsables de services dans le choix des outils avec lesquels les membres de leur équipe peuvent collaborer entre eux. »

Christian Langhendries, BDM UC&Collaboration chez Dimension Data Belgique, affirme que cette situation pourrait représenter un défi pour les départements IT qui veulent exercer un contrôle important sur la technologie de collaboration utilisée dans leur entreprise. « Il y a toutefois aussi un avantage potentiel, à savoir que les outils appropriés sont rapidement disponibles pour ceux qui en ont besoin. Les responsables de services sont les mieux placés pour savoir comment les membres de leur équipe interagissent entre eux, et avec les partenaires et les clients. Sachant cela, ils peuvent déterminer quels outils de collaboration seraient le plus à même d’améliorer leur charge de travail, et les implémenter eux-mêmes. »

¹ La collaboration, considérée comme une série de technologies, comprend des outils pour les communications audio et vidéo en temps réel, ainsi que des outils ‘text-centric’ pour la messagerie, le partage de fichiers, la gestion de projet et l’accès aux réseaux sociaux.
² Australie, Benelux (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas), Brésil, Canada, France, Allemagne, Hong Kong, Inde, Malaisie, Mexique,
Singapour, Afrique du Sud, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis.
³ Les services englobent des unités d’exploitation, des divisions régionales, des départements fonctionnels ou d’autres parties non IT de l’organisation.