Publié le 06/04/2016 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
La digitalisation croissante de l’économie bouleverse de nombreux secteurs. Depuis quelques années, la profession de comptable est elle aussi dans la tourmente. Pénétration croissante des logiciels ERP, généralisation de la facturation électronique, scan et encodage électronique des documents sont autant d’évolutions qui viennent remettre en question la manière de travailler de nombreux comptables.
Des über de la comptabilité ?
Restons réalistes. Tout d’abord, les comptables constituent une profession protégée et réglementée. Mais surtout, au-delà de l’obstacle réglementaire, c’est la complexité même du métier qui protège le comptable.
Une connaissance irremplaçable
Le comptable est en effet avant tout un professionnel aguerri. Si il est aisé ed procéder à l’encodage d’une facture de vente simple, bon nombre de transactions restent plus complexes et requièrent une connaissance approfondie du métier du client. Sans compter que l’évolution législative vient elle aussi compliquer la donne : pensons au feuilleton des factures d’acompte, à la modification des règles régissant la TVA intracommunautaire…
De « comptable » à « coach et consultant ».
La digitalisation de la profession préoccupe sans doute plus les comptables que l’arrivée d’un hypothétique Uber. Mais ici aussi, tout est question de point de vue. La digitalisation ne libère-t-elle pas peu à peu le comptable des tâches fastidieuses et répétitives ?
Des chercheurs de l'Université d'Oxford, en partenariat avec Deloitte, ont cherché à déterminer quels métiers étaient menacés par l’automatisation. Le résultat de l’étude est clair: dès qu'il s'agit d'éducation, d'intelligence sociale, de santé, bref, d'un métier où l'humain et sa compréhension jouent un rôle essentiel, les robots sont purement et simplement disqualifiés.
Comme le soulignait le dernier rapport annuel de l’IPCF, « le comptable change, s’adapte, évolue. Il doit apprendre au client à utiliser sa comptabilité comme un véritable outil prévisionnel et à faire des tableaux de bord pour mieux gérer son entreprise. En fait, le comptable (— fiscaliste) doit écouter les besoins de ses clients et les conseiller au mieux. Il ne s’agit pas de se limiter aux matières fiscales ou comptables, il faut également donner des conseils en gestion d’entreprise par l’entremise des tableaux de bord cités ci-dessus. »
Le comptable dispose de l’expertise nécessaire pour correctement interpréter les tableaux de bord. Plus important encore, il connaît intimement l’activité de son client. Ce double avantage le place dans une position unique, quelle que soit la décision à prendre. Il est le mieux placé pour expliquer à son client dans quelle situation son entreprise se trouve, quelles sont les pistes d’action qui s’offrent à lui, et quelles sont les implications de chaque décision. « Nous sommes convaincus que la comptabilité et les ratios qui en découlent constituent un instrument d’analyse essentiel pour le dirigeant d’entreprise» , indique Olivier Bottequin, associé de ODB. « Le nouveau rôle de l’expert-comptable est plus centré sur le conseil et l’expertise stratégique» , ajoute-il.
Retour aux sources ?
Dans un vieux traité datant de 1846, Louis Deplanque, professeur à l’École du Commerce et des Arts Industriels de Paris, affirmait :
« On confond souvent la comptabilité avec la tenue des livres […] Le comptable (dans le sens le plus étendu de ce mot) doit être à la fois administrateur, économiste, financier. Le teneur de livres peut n’être qu’un homme d’ordre, de classement. Le premier aura l’imagination qui invente les moyens et le jugement qui les fait bien choisir et employer. Le second pourra n’avoir que l’esprit d’analyse qui lui fera bien comprendre le rôle de chacun, c’est-à-dire le rôle de chaque compte dans toutes les opérations dont il aura à faire écriture. »
Vue sous cet angle, l’évolution actuelle n’ambitionne-t-elle pas de rendre au comptable son rôle historique ?
Des über de la comptabilité ?
Restons réalistes. Tout d’abord, les comptables constituent une profession protégée et réglementée. Mais surtout, au-delà de l’obstacle réglementaire, c’est la complexité même du métier qui protège le comptable.
Une connaissance irremplaçable
Le comptable est en effet avant tout un professionnel aguerri. Si il est aisé ed procéder à l’encodage d’une facture de vente simple, bon nombre de transactions restent plus complexes et requièrent une connaissance approfondie du métier du client. Sans compter que l’évolution législative vient elle aussi compliquer la donne : pensons au feuilleton des factures d’acompte, à la modification des règles régissant la TVA intracommunautaire…
De « comptable » à « coach et consultant ».
La digitalisation de la profession préoccupe sans doute plus les comptables que l’arrivée d’un hypothétique Uber. Mais ici aussi, tout est question de point de vue. La digitalisation ne libère-t-elle pas peu à peu le comptable des tâches fastidieuses et répétitives ?
Des chercheurs de l'Université d'Oxford, en partenariat avec Deloitte, ont cherché à déterminer quels métiers étaient menacés par l’automatisation. Le résultat de l’étude est clair: dès qu'il s'agit d'éducation, d'intelligence sociale, de santé, bref, d'un métier où l'humain et sa compréhension jouent un rôle essentiel, les robots sont purement et simplement disqualifiés.
Comme le soulignait le dernier rapport annuel de l’IPCF, « le comptable change, s’adapte, évolue. Il doit apprendre au client à utiliser sa comptabilité comme un véritable outil prévisionnel et à faire des tableaux de bord pour mieux gérer son entreprise. En fait, le comptable (— fiscaliste) doit écouter les besoins de ses clients et les conseiller au mieux. Il ne s’agit pas de se limiter aux matières fiscales ou comptables, il faut également donner des conseils en gestion d’entreprise par l’entremise des tableaux de bord cités ci-dessus. »
Le comptable dispose de l’expertise nécessaire pour correctement interpréter les tableaux de bord. Plus important encore, il connaît intimement l’activité de son client. Ce double avantage le place dans une position unique, quelle que soit la décision à prendre. Il est le mieux placé pour expliquer à son client dans quelle situation son entreprise se trouve, quelles sont les pistes d’action qui s’offrent à lui, et quelles sont les implications de chaque décision. « Nous sommes convaincus que la comptabilité et les ratios qui en découlent constituent un instrument d’analyse essentiel pour le dirigeant d’entreprise» , indique Olivier Bottequin, associé de ODB. « Le nouveau rôle de l’expert-comptable est plus centré sur le conseil et l’expertise stratégique» , ajoute-il.
Retour aux sources ?
Dans un vieux traité datant de 1846, Louis Deplanque, professeur à l’École du Commerce et des Arts Industriels de Paris, affirmait :
« On confond souvent la comptabilité avec la tenue des livres […] Le comptable (dans le sens le plus étendu de ce mot) doit être à la fois administrateur, économiste, financier. Le teneur de livres peut n’être qu’un homme d’ordre, de classement. Le premier aura l’imagination qui invente les moyens et le jugement qui les fait bien choisir et employer. Le second pourra n’avoir que l’esprit d’analyse qui lui fera bien comprendre le rôle de chacun, c’est-à-dire le rôle de chaque compte dans toutes les opérations dont il aura à faire écriture. »
Vue sous cet angle, l’évolution actuelle n’ambitionne-t-elle pas de rendre au comptable son rôle historique ?
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