Publié le 10/06/2016 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Bruxelles, le 10 juin 2016 – Aujourd’hui, BCG et Google publient un rapport sur la digitalisation de l’Europe. Selon celui-ci, la Belgique, contrairement aux idées reçues, s'est bien développée en terme de digitalisation, mais cela pourrait changer si l’Europe toute entière ne suit pas. Le plan DSM (Digital Single Market) européen est un grand pas en avant, et la Belgique sera parmi les pays les plus impactés, vu la part importante de l’économie digitale dans nos revenus (les exports ICT représentent en Belgique 4% du PIB). Un plan DSM performant pourrait apporter en Belgique une hausse de plus de 12% du PIB digital (« eGDP »), l’une des plus significatives possibles en Europe.
Filiep Deforche, Senior Partner and Managing Director at The Boston Consulting Group : « Un marché digital unique en Europe compterait pas moins de 500 millions de consommateurs, ajoutant jusqu’à 415 milliards au PIB européen annuel. Mais si nous nous faisons dépasser dans la course à la digitalisation par d’autres acteurs, cela porterait un grand coup à notre compétitivité. Il nous faut des leaders forts pour mener le débat numérique européen. La Belgique a un rôle à jouer. »
Digitalisation européenne : la Belgique peut-elle jouer le rôle de frontrunner ?
Selon le rapport « Digitizing Europe » du Boston Consulting Group et de Google, la Belgique est un « digital frontrunner » sur le continent. Elle est d’ailleurs l’un des rares pays à disposer d’un Ministre spécialement désigné pour l’Agenda Numérique, à savoir Alexander de Croo. Ceci représente un énorme pas en avant en Europe.
Les « digital frontrunners » comme la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, le Luxembourg, la Finlande, l’Irlande, la Norvège et la Suède, sont des pays compétitifs en termes numériques, caractérisés par des populations relativement petites, un facteur d’innovation et de digitalisation élevé, et fortement dépendants des exports ICT.
Ces pays sont des petits marchés, qui pourraient gagner à voir l’accès aux autres marchés d’Europe facilités.
Notre pays et les autres chefs de file sont plus vulnérables à la non expansion du marché numérique à un marché européen unique vu la part importante de l’économie digitale dans leurs revenus. Mais ils ont aussi le plus à gagner : en Belgique, on s’attend à la plus grande hausse du PIB digital (« eGDP ») si le DSM s’avérait répondre aux attentes. Et l’ambition doit aller au-delà-même d’un marché digital uniquement européen. Le statut actuel de la Belgique en tant que frontrunner doit encourager ses startups à s’attaquer dès aujourd’hui aux marchés américains et asiatiques.
Les frontrunners en chiffres
La proportion du PIB d’exports de produits et services ICT chez les frontrunners est d’une moyenne de 7,5 %, cette proportion n’est en comparaison que de 1,9 % pour les grandes économies européennes dites "Big 5" (Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Espagne). Pour la Belgique, les exports ICT représentent 4 % du PIB.
Les « frontrunners » dépassent les « Big 5 » dans certains domaines précis : une plus grande part de leur PIB provient d’une « Economie d’internet » (8% en 2014 contre 5,1% chez les Big 5), ils ont une meilleure connaissance de l’anglais (- hors Royaume-Uni) leur permettant ainsi de mieux exporter leurs services et produits, ils sont également plus innovants (une plus grande part de leur PIB provient d’investissements du type ‚Venture Capital‘). Ces pays exportent également plus de produits et services digitaux que les pays du « Big 5 », qui en importent davantage.
La position privilégiée de la Belgique promet une montée de l’économie (jusqu’à 40% de croissance du PIB pour les frontrunners d’ici 2020 selon BCG) et une importante création d’emplois. Cependant, le temps nécessaire à l’Europe pour réduire les barrières à l’export pourrait laisser la Belgique, et l’Europe, se faire dépasser par des marchés plus agiles et adaptables (en particulier les marchés asiatiques comme Hong Kong, la Chine, Taiwan et la Corée du Sud).
Jusqu’à +40% du PIB et 2,3 millions d’emplois d’ici 2020 – si une politique forte émerge
Maintenir la compétitivité numérique exige des leaders forts, aussi bien au niveau national (pays membres) qu’au niveau supranational (UE), capables de mener le débat européen et d’accélérer le développement numérique en favorisant l’innovation et en retirant les obstacles empêchant les PME de s’étendre aux autres marchés européens.
L’apport de la digitalisation sur l’économie européenne pourrait amener jusqu’à 415 milliards au PIB annuel de l’Union Européenne et représenter, pour les « frontrunners », la création de 1,6 à 2,3 millions d’emplois.
Il n’est pas certain cependant que sous la forme proposée actuellement, le projet DSM de l’Europe puisse créer un marché digital unique réellement performant. Ces points manquent encore, pour profiter pleinement des possibilités d’un « digital single market » :
· Une autorité de gestion des données au niveau européen favorisant un flux libre de données entre les 28 états membres
· Une stratégie ambitieuse pour améliorer les compétences numériques des travailleurs, qui inclut des programmes de mobilité et des initiatives de formation à grande échelle pour la main-d’œuvre actuelle
· Un marché des capitaux intégré pour les financements de démarrage et les “growth equity funding”
Filiep Deforche, Senior Partner and Managing Director at The Boston Consulting Group : « On a tendance à croire que la Belgique n'a que peu à gagner de la digitalisation, mais en réalité sa position compétitive en est très dépendante et en a le plus à gagner parmi tous les pays Européens. Cela dépend fortement des politiques européennes, mais aussi nationales. La Belgique doit dès aujourd’hui jouer un rôle de meneur de file, en commençant par renforcer au niveau national un cadre propice pour l’entreprenariat et l’innovation, et encourager ses startups à devenir des leaders européens, et plus encore, mondiaux. »
Filiep Deforche, Senior Partner and Managing Director at The Boston Consulting Group : « Un marché digital unique en Europe compterait pas moins de 500 millions de consommateurs, ajoutant jusqu’à 415 milliards au PIB européen annuel. Mais si nous nous faisons dépasser dans la course à la digitalisation par d’autres acteurs, cela porterait un grand coup à notre compétitivité. Il nous faut des leaders forts pour mener le débat numérique européen. La Belgique a un rôle à jouer. »
Digitalisation européenne : la Belgique peut-elle jouer le rôle de frontrunner ?
Selon le rapport « Digitizing Europe » du Boston Consulting Group et de Google, la Belgique est un « digital frontrunner » sur le continent. Elle est d’ailleurs l’un des rares pays à disposer d’un Ministre spécialement désigné pour l’Agenda Numérique, à savoir Alexander de Croo. Ceci représente un énorme pas en avant en Europe.
Les « digital frontrunners » comme la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, le Luxembourg, la Finlande, l’Irlande, la Norvège et la Suède, sont des pays compétitifs en termes numériques, caractérisés par des populations relativement petites, un facteur d’innovation et de digitalisation élevé, et fortement dépendants des exports ICT.
Ces pays sont des petits marchés, qui pourraient gagner à voir l’accès aux autres marchés d’Europe facilités.
Notre pays et les autres chefs de file sont plus vulnérables à la non expansion du marché numérique à un marché européen unique vu la part importante de l’économie digitale dans leurs revenus. Mais ils ont aussi le plus à gagner : en Belgique, on s’attend à la plus grande hausse du PIB digital (« eGDP ») si le DSM s’avérait répondre aux attentes. Et l’ambition doit aller au-delà-même d’un marché digital uniquement européen. Le statut actuel de la Belgique en tant que frontrunner doit encourager ses startups à s’attaquer dès aujourd’hui aux marchés américains et asiatiques.
Les frontrunners en chiffres
La proportion du PIB d’exports de produits et services ICT chez les frontrunners est d’une moyenne de 7,5 %, cette proportion n’est en comparaison que de 1,9 % pour les grandes économies européennes dites "Big 5" (Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Espagne). Pour la Belgique, les exports ICT représentent 4 % du PIB.
Les « frontrunners » dépassent les « Big 5 » dans certains domaines précis : une plus grande part de leur PIB provient d’une « Economie d’internet » (8% en 2014 contre 5,1% chez les Big 5), ils ont une meilleure connaissance de l’anglais (- hors Royaume-Uni) leur permettant ainsi de mieux exporter leurs services et produits, ils sont également plus innovants (une plus grande part de leur PIB provient d’investissements du type ‚Venture Capital‘). Ces pays exportent également plus de produits et services digitaux que les pays du « Big 5 », qui en importent davantage.
La position privilégiée de la Belgique promet une montée de l’économie (jusqu’à 40% de croissance du PIB pour les frontrunners d’ici 2020 selon BCG) et une importante création d’emplois. Cependant, le temps nécessaire à l’Europe pour réduire les barrières à l’export pourrait laisser la Belgique, et l’Europe, se faire dépasser par des marchés plus agiles et adaptables (en particulier les marchés asiatiques comme Hong Kong, la Chine, Taiwan et la Corée du Sud).
Jusqu’à +40% du PIB et 2,3 millions d’emplois d’ici 2020 – si une politique forte émerge
Maintenir la compétitivité numérique exige des leaders forts, aussi bien au niveau national (pays membres) qu’au niveau supranational (UE), capables de mener le débat européen et d’accélérer le développement numérique en favorisant l’innovation et en retirant les obstacles empêchant les PME de s’étendre aux autres marchés européens.
L’apport de la digitalisation sur l’économie européenne pourrait amener jusqu’à 415 milliards au PIB annuel de l’Union Européenne et représenter, pour les « frontrunners », la création de 1,6 à 2,3 millions d’emplois.
Il n’est pas certain cependant que sous la forme proposée actuellement, le projet DSM de l’Europe puisse créer un marché digital unique réellement performant. Ces points manquent encore, pour profiter pleinement des possibilités d’un « digital single market » :
· Une autorité de gestion des données au niveau européen favorisant un flux libre de données entre les 28 états membres
· Une stratégie ambitieuse pour améliorer les compétences numériques des travailleurs, qui inclut des programmes de mobilité et des initiatives de formation à grande échelle pour la main-d’œuvre actuelle
· Un marché des capitaux intégré pour les financements de démarrage et les “growth equity funding”
Filiep Deforche, Senior Partner and Managing Director at The Boston Consulting Group : « On a tendance à croire que la Belgique n'a que peu à gagner de la digitalisation, mais en réalité sa position compétitive en est très dépendante et en a le plus à gagner parmi tous les pays Européens. Cela dépend fortement des politiques européennes, mais aussi nationales. La Belgique doit dès aujourd’hui jouer un rôle de meneur de file, en commençant par renforcer au niveau national un cadre propice pour l’entreprenariat et l’innovation, et encourager ses startups à devenir des leaders européens, et plus encore, mondiaux. »
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