Malines, le 8 octobre 2009 – Trend Micro conseille aux entreprises de se préparer à une révolution de velours chez leur personnel. En effet, de plus en plus d’employés veulent pouvoir choisir les technologies qu’ils utiliseront dans le cadre de leur travail. L’apparition de cette « démocratie technologique » ressort d’une étude d’Economist Intelligence Unit (EIU), menée à la demande de Trend Micro. Les résultats de l’étude ont été publiés dans l’Econonomist Intelligence Report, intitulé « Power to the people? Managing technology democracy in the workplace. »

Habituellement, le département informatique choisit les technologies que le personnel utilise dans toute l’entreprise. Il joue également un rôle central dans l’adoption de la politique et des règlements ICT. Il ressort de l’étude que de plus en plus d’employés remettent en question le statu quo technologique dans leur entreprise, notamment parce qu’ils utilisent des réseaux sociaux, des messageries et d’autres logiciels pour travailler.

Nombre d’entreprises européennes ne sont pas du tout prêtes pour la démocratie technologique. 47 % des décideurs européens interrogés par Economist Intelligence Unit refusent ainsi de donner plus de liberté de choix aux employés en matière de technologies. Un pourcentage comparable explique que la direction donne cette liberté mais n’offre pas l’encadrement qui permettrait d’utiliser des équipements de communication personnels et des applications de réseaux sociaux, par exemple. C’est l’indication que les entreprises n’ont aucune envie de se lancer dans la démocratie technologique.

« Il est inévitable que les organisations perdent progressivement le contrôle de l’utilisation des moyens informatiques. Ce n’est pas une mauvaise nouvelle, à condition que les entreprises ne perdent pas de vue les risques que cela implique », déclare Denis McAuley, Director of Global Technology Research d’Economist Intelligence Unit. « Les meilleures innovations professionnelles sont le fait des employés. Les organisations doivent encourager leurs collaborateurs à utiliser leurs connaissances technologiques à cette fin. »

Voici les principales conclusions du rapport :

* Le renforcement de l’innovation et l’amélioration du moral des employés sont les principaux avantages de la liberté de choix technologique. 42 % des décideurs européens sont prêts à accepter les risques de la démocratie technologique, à condition de pouvoir en retirer des avantages professionnels. Selon eux, les innovations des employés sont le principal avantage de cette démocratie. Les employés ont également plus de liberté et de responsabilité lors des décisions technologiques, ce qui améliore leur moral.
* Les risques sont maîtrisables. Les raisons de limiter la liberté de choix technologique ne manquent pas. Certains employés utilisent les applications Web 2.0 à des fins privées pendant leurs heures de travail. Il est aussi possible que des informations confidentielles sur l’entreprise apparaissent sur un blog ou un autre média en ligne. Les sondés s’accordent à dire que les principaux risques de la démocratie technologique sont la baisse de la productivité des employés, la publication d’informations confidentielles et une plus grande vulnérabilité aux virus.
* Il faut des règles strictes pour éviter un chaos technologique. Dès qu’il y a liberté de choix, il faut prévoir des règles strictes pour empêcher qu’elle ne dégénère en chaos. Plusieurs méthodes existent pour limiter la perte de productivité des employés ainsi que les risques pour la sécurité. Les meilleures sont l’organisation de cours réguliers obligatoires pour les employés, la mise sur pied de règlements et la mise à niveau permanente de la sécurisation du réseau.
* Les organisations doivent former les employés à l’utilisation des nouvelles technologies. La plupart des décideurs déclarent que leur entreprise a déterminé une politique informatique pour l’utilisation d’applications, d’équipements et de sites web. Toutefois, seul un petit nombre d’entreprises ont expliqué cette politique à leur personnel : à peine 21 % des entreprises organisent des formations pour apprendre à utiliser les appareils de communication personnels. Seuls 17 % le font pour les applications de réseaux sociaux. Encore plus inquiétant : pas plus d’un cinquième des entreprises prévoit d’organiser de telles formations à l’avenir.
* La décentralisation informatique permet de maîtriser les risques de sécurité. EIU a demandé aux participants ce qu’ils attendaient de la liberté de choix technologique. Ils pensent que chaque département sera responsable de sa propre sécurité informatique, ce qui permettra au département informatique de se concentrer sur d’autres activités comme la gestion du firewall, la sécurisation générale du réseau et l’analyse des nouvelles menaces externes.



Anthony O’Mara, Vice-président EMEA de Trend Micro, explique : « L’étude d’EIU montre que l’environnement de travail technologique commence à changer avec l’arrivée de la génération Internet dans les bureaux. L’environnement et les règlements informatiques ne cessent d’évoluer. Il y a encore peu de temps, un compte e-mail professionnel était considéré comme un privilège. Aujourd’hui, il serait difficile de pourvoir un poste qui n’aurait pas de boîte aux lettres électronique professionnelle. Les gens commencent même à se plaindre du fait que le traitement des e-mails consomme une part trop importante de leur temps de travail. Peut-être arrivera-t-il la même chose avec les réseaux sociaux – si c’est le cas, je pense que ce sera sous la forme d’intranets et d’extranets qui amélioreront la communication et l’innovation. »

Rik Ferguson, Solutions Architect EMEA chez Trend Micro, conclut : « L’étude prouve qu’il est nécessaire de passer d’une sécurisation restreinte au réseau et au système à un renforcement de la démocratie technologique. Simultanément, il faut protéger les données que les employés envoient vers et depuis un grand nombre d’appareils différents. Il est crucial d’appliquer une politique de maîtrise des risques au lieu d’interdire à tout-va. Parfois, les organisations bloquent l’accès à certaines sources technologiques. Ce faisant, elles encouragent leur personnel à trouver des méthodes créatives pour contourner les règles, ce qui ne fait qu’augmenter les risques qu’elles encourent vu qu’elles sont confrontées à des dangers qu’elles ignorent. »

À propos de Trend Micro

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À propos d’Economist Intelligence Unit

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