
Rome s'est plainte que des groupes comme Amazon, Apple et Google ne paient pas des impôts dans le pays au motif qu'ils n'y disposeraient pas de “présence stable” même s'ils y réalisent une part importante de leur chiffre d‘affaires. Cette nouvelle “taxe numérique” visera les entreprises qui achètent des “produits numériques immatériels”, comme de la publicité ou des liens commerciaux intégrés dans les pages internet. Elle ne touchera pas le commerce électronique. Le ministère des Finances a dit qu'il préciserait d'ici avril prochain quels services seraient imposables. Cette taxe entrera en vigueur en 2019 et devrait rapporter quelque 190 millions d‘euros par an.
