
Dans son discours, M. Pichai a insisté sur deux problèmes posés par l’intelligence artificielle : premièrement, les « deepfakes » ou hypertrucages, ces contenus trompeurs générés par un algorithme d’intelligence artificielle, et deuxièmement, la technologie de reconnaissance faciale. Il s’est gardé de donner des exemples, mais l’usage de cet outil en Chine, particulièrement répandu, est très controversé, puisqu’il permet une surveillance accrue des citoyens. M. Pichai a expliqué qu’en raison des problèmes posés, Google avait choisi de ne pas offrir de service clé en main de reconnaissance faciale tant que l’on n’avait pas abouti à des règles et garde-fous.Questionné sur ce qu’il pensait d’une potentielle interdiction de cinq ans de la technologie de la reconnaissance faciale dans les lieux publics (un projet sur lequel travaillerait la Commission européenne), M. Pichai a répondu qu’il était important que les gouvernements se saisissent de ce problème « plutôt tôt que tard ».
