
Le document, élaboré par la Commission et les 27, répertorie les différentes applications à l’étude ou déjà mises en place dans les pays européens pour lutter contre la propagation du coronavirus, et notamment le type de technologie sur lesquelles elles s’appuient : Bluetooth, géolocalisation (Chypre, République tchèque), ou les deux (Norvège). Pour l’UE toutefois, l’utilisation des « données de localisation n’est pas nécessaire ni recommandée ». « Recueillir des données sur les déplacements d’un individu dans le cadre d’une application de traçage des contacts violerait le principe de la “minimisation” des données collectées et poserait des problèmes majeurs de sécurité et de respect de la vie privée », estime-t-elle, reprenant l’avis du Comité européen de protection des données. Le document note en revanche que les initiatives du projet européen PEPP-PT, auquel participent notamment la France et l’Allemagne, utilisent le Bluetooth – qui permet à un téléphone d’identifier des appareils à proximité – et visent à garantir une confidentialité totale avec des outils « prêts à l’usage, dûment testés et validés »
