
Il est donc conclu que les deux propositions de l'UE ont un caractère très général et affectent différents secteurs du marché technologique, en particulier les logiciels et les plateformes sociales . Les sanctions pour ceux qui ne les respectent pas sont tout aussi claires et pertinentes: il y a des amendes allant jusqu'à 10% du chiffre d'affaires annuel, et jusqu'à 5% du chiffre d'affaires quotidien pour les entreprises qui enfreignent les règles incluses dans la DMA, tandis que des amendes allant jusqu'à 6% du chiffre d'affaires pour ceux qui enfreignent le DSA. Mais pas seulement ça: l'UE pourrait même aller jusqu'à imposer la cessation des entreprises qui transgressent les deux actes. Il s'agit donc de sécuriser les espaces numériques de plus en plus fréquentés par les citoyens , même au niveau européen : il suffit de penser aux plateformes sociales désormais spécialisées dans des contenus impliquant une large gamme de contenus . Dès lors, l'UE souhaite généraliser la surveillance de ces espaces, comme elle l'a déjà montré vouloir le faire avec les amendes infligées à Google et Apple dans le cadre de la concurrence sur leurs plates-formes logicielles respectives.
