
Annoncé avec une grande curiosité et entouré d'une aura de mystère, Atomfall se présente comme un survival horror à la première personne avec de forts éléments narratifs et une empreinte stylistique qui rappelle la science-fiction britannique des années 60. Un mélange fascinant, ancré dans l'histoire réelle de la catastrophe nucléaire de Windscale , survenue en 1957 au Royaume-Uni. Nous sommes dans le Lake District , l'une des régions les plus évocatrices d'Angleterre, transfigurée par une catastrophe nucléaire qui a laissé dans son sillage mort, mutation et folie. L'atmosphère post-apocalyptique ici n'est pas celle explosive et exagérée typique de titres comme Fallout , mais quelque chose de plus subtil, de plus mélancolique. Les rues désertes, les maisons abandonnées avec des objets laissés comme si le temps s'était soudainement arrêté, la nature qui reprend lentement possession du territoire : chaque élément contribue à construire un sentiment de désolation et de mystère. Mais ce qui rend le décor d’Atomfall vraiment unique, c’est son atmosphère typiquement britannique : les références à la culture pop de l’époque, les affiches de propagande parlant de sécurité nucléaire, les émissions de radio qui semblent cacher plus qu’elles ne révèlent. Le jeu ne se contente pas de construire un monde dévasté, mais le remplit de détails qui racontent une histoire, invitant le joueur à explorer chaque recoin, à découvrir ses secrets.