
Selon les dernières informations du site d'information Digital Chat Station, Xiaomi ne se précipite pas pour lancer le processeur XRING 02, car son intégration dans les véhicules nécessite de nombreux tests et certifications. En effet, cette puce doit contrôler plusieurs fonctions clés du véhicule, notamment les systèmes de diagnostic et de surveillance. Contrairement aux appareils mobiles, une erreur de calcul ou une panne matérielle dans une voiture peut représenter un danger réel pour la vie ; le niveau de responsabilité et de contrôle est donc bien plus élevé. En cas d'accident dû à une défaillance de la puce, Xiaomi subirait des conséquences non seulement techniques, mais aussi en termes de réputation, pouvant entraîner des dommages colossaux. C'est pourquoi les tests du XRING 02 sont abordés avec une extrême prudence, notamment dans le secteur des transports. De plus, même si Xiaomi accélère le développement, de nombreux détails concernant le XRING 02 restent inconnus. Par exemple, il convient de rappeler que l'entreprise ne dispose pas d'outils EDA avancés pour la conception de microcircuits. Cette limitation limite considérablement ses capacités technologiques, empêchant la marque d'utiliser les solutions les plus récentes et l'obligeant, très probablement, à s'appuyer sur la deuxième génération de la technologie 3 nm de TSMC. Cela ne fait qu'accroître l'écart technologique avec ses concurrents mondiaux. En revanche, dans le secteur automobile, le processus technologique n'est pas aussi important que dans le segment des smartphones ou des tablettes.