
Selon le DSA, les entreprises qui ne prennent pas de mesures efficaces pour lutter contre la fraude et la désinformation risquent des amendes pouvant atteindre 6 % de leur chiffre d'affaires annuel mondial. En pratique, cela se traduit par des sanctions se chiffrant en milliards d'euros. Il convient de noter que ce n'est pas la première fois que Bruxelles cible des géants américains. Cette année, Apple et Meta ont été condamnées respectivement à des amendes de 570 millions d'euros et 228 millions d'euros pour violation du Digital Markets Act (DMA), une loi sœur du DSA qui réglemente les activités des plus grandes plateformes en ligne. Les deux entreprises ont fait appel de ces décisions. Les sanctions européennes suscitent un mécontentement croissant à l'étranger. L'amende de 3,5 milliards d'euros infligée à Google pour violation des règles antitrust a suscité une attention considérable. Le président Donald Trump a accusé Bruxelles de « mesures discriminatoires à l'encontre des entreprises technologiques américaines » et a menacé d'engager des poursuites commerciales contre l'UE.


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