
La Commission s'est fait l'écho dès novembre 2016 auprès des opérateurs de médias sociaux des nombreuses plaintes de consommateurs, cibles de fraudes ou d'escroqueries lors de la consultation de ces sites web. Depuis, les opérateurs de médias sociaux "ont expressément accepté de modifier" plusieurs conditions d'utilisation, a rappelé Bruxelles. Il s'agit notamment des conditions limitant ou excluant totalement la responsabilité des réseaux sociaux en ce qui concerne l'exécution d'un service. D'autres conditions obligeaient les consommateurs "à renoncer à des droits impératifs dont ils jouissent dans l'UE", comme celui de se rétracter après un achat. L'UE insiste aussi sur l'obligation d'identifier les "communications commerciales" et les "contenus sponsorisés". Les entreprises se sont engagées à introduire ces modifications dans leurs conditions d'utilisation, dans toutes les langues, d'ici le printemps. Au mois d'avril, la Commission présentera ses propositions pour "moderniser" la législation existante en matière de protection des consommateurs et s'assurer de son application.
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