
Ce nouveau service prodigué par le géant américain doit soulager le personnel du NHS, surmené et lassé des mauvais conseils médicaux qui prolifèrent en ligne. Helen Stokes-Lampard, présidente du Collège royal des médecins généralistes, a salué une « idée certainement intéressante », mais en a aussi souligné les limites. « Il est vital que des recherches indépendantes soient faites pour garantir que les conseils prodigués sont sûrs [...] Beaucoup de gens ne seront pas en mesure d'assumer les coûts de cet équipement, ce qui creusera encore les inégalités en matière de santé et rendra l'accès aux soins encore plus difficile », a-t-elle par ailleurs déploré. Néanmoins, pour Silkie Carlo, directeur du groupe britannique Big Brother Watch Civil, le gouvernement se fourvoie en « encourageant le public à donner des détails personnels de santé à l'un des gloutons les plus agressifs en matière de traitement de données ». Il dénonce une menace pour la « vie privée ».
