
Anna Gomez, seule démocrate à la FCC, a adopté une position différente. Dans sa déclaration, elle a critiqué les propositions de Carr, les qualifiant de preuve de « cruauté et d'indifférence » envers les Américains les plus pauvres. Elle a soutenu que la réduction du financement priverait des milliers d'enfants et d'adultes de l'accès aux outils éducatifs modernes, creusant ainsi la fracture numérique existante. Le conseiller de Gomez, Jonathan Uriarte, a également rejeté le prétendu manque de surveillance des appareils scolaires. Il a souligné que la loi fédérale exige des pare-feu et des mesures de sécurité sur tous les appareils accessibles au réseau dans les établissements scolaires, ce qui signifie que les menaces présentées par Carr et ses alliés sont exagérées. Le programme E-Rate est un outil essentiel de lutte contre l'exclusion numérique aux États-Unis depuis des années. La pandémie a renforcé son importance, les écoles et les bibliothèques devenant le seul point d'accès à Internet pour de nombreuses personnes. Cependant, le changement d'approche de la FCC, sous sa nouvelle direction, ouvre un nouveau chapitre dans le débat sur la question de savoir où s'arrête le rôle de l'État dans le financement de l'accès à Internet et où commence la responsabilité des familles et des collectivités locales. Pour l’instant, l’avenir du Wi-Fi gratuit dans les bibliothèques et les bus scolaires reste incertain.


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