
Ce rachat constitue selon elles « un test pour savoir comment les régulateurs abordent l’immense pouvoir que les géants technologiques exercent sur l’économie numérique et leur capacité à étendre leurs écosystèmes sans contrôle ». Elles estiment que « Google pourrait exploiter les ensembles de données de santé et de localisation exceptionnellement précieux de Fitbit, ainsi que ses capacités de collecte de données, pour renforcer sa position déjà dominante sur les marchés numériques tels que la publicité en ligne » ou encore les marchés de la santé. Elles invitent les autorités chargées de se prononcer sur ce rachat à « se méfier de toute promesse » qui serait fait « de restreindre l’utilisation des données ». « Les régulateurs doivent partir du principe que Google utilisera en pratique l’ensemble des données uniques, hautement sensibles et actuellement indépendantes de Fitbit en combinaison avec les siennes », affirment-elles. L’opération a été notifiée le 15 juin à la Commission européenne, gardienne de la concurrence dans l’UE, qui pour l’instant a jusqu’au 20 juillet pour rendre sa décision.
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