
Nous sommes en 1959 : rock'n'roll, pois et une menace atomique menaçante se profile à l'horizon. Dans Deliver At All Costs, nous incarnons Winston Green, un livreur hors du commun à une époque où les villes américaines semblent sortir de leur glorieux passé. Crazy Taxi et l'esprit destructeur des premiers GTA nous sont immédiatement venus à l'esprit : le but ? Livrer des colis et semer le chaos, dans un mélange de physique déchaînée et de missions toujours hors piste. Dès le départ, le jeu se concentre sur le joueur qui aime tout détruire dans un monde semi-arriéré, entre camions de démolition, bombes ambulantes et statues improbables dans le porte-bagages. Cette orientation a été accueillie avec enthousiasme par les amateurs de chaos motorisé et d'action comique et imprudente. Au début, Winston est un ancien ingénieur en génie civil (AEC) qui traverse une période difficile et accepte un emploi chez We Deliver. Le scénario évoque des dettes, des visions troublantes (un renard roux apparaît en rêve) et un passé sombre : les ingrédients parfaits pour un mystère qui captive immédiatement l'attention. L'incipit est intriguant : Winston doit gérer des livraisons improbables, notamment des ballons explosifs et des statues insolites, tout en commençant à soupçonner quelqu'un de l'espionner. L'atmosphère paranoïaque fonctionne, accompagnée d'une tension narrative suspendue. Dommage que, au fil du récit, le récit perde de son élan : les rebondissements s'accumulent sans liens solides, et l'histoire elle-même finit par rappeler des clichés de science-fiction improbables et sans intérêt.