Publié le: 10/09/2025 @ 14:55:39: Par Nic007 Dans "Internet"
InternetL'entreprise américaine de défense et d'énergie General Atomics, en collaboration avec l'entreprise canadienne Kepler Communications, a réalisé un exploit remarquable que les experts considèrent comme une étape importante dans le développement des technologies de communication modernes. Lors de tests, ils ont réussi à transmettre des données à des débits allant jusqu'à 1 Gbit/s entre un avion De Havilland Canada DHC-6 Twin Otter et un satellite en orbite terrestre basse. La base de l'infrastructure mondiale de communication actuelle repose sur la transmission optique par fibre optique. Exploiter le même phénomène sans câble, à l'aide d'un faisceau laser, est bien plus complexe. Si des progrès ont été réalisés dans ce sens ces dernières années, par exemple avec le projet Taara de Google et le système DSOC de la NASA opérant dans l'espace lointain, la communication entre un avion en mouvement et un satellite a jusqu'à présent constitué un défi de taille. Il est donc d'autant plus impressionnant que General Atomics, qui a installé l'OCT (Optical Communication Terminal) sur l'avion, ait réussi à établir une connexion bidirectionnelle avec le satellite Kepler, compatible avec le programme américain SDA Tranche-0.

L'OCT utilise un laser de 10 watts capable de transmettre des données à des débits allant jusqu'à 2,5 Gbit/s sur des distances allant jusqu'à 5 500 km. Les tests ont permis d'atteindre un débit de 1 Gbit/s, ce qui constitue une nette amélioration par rapport aux communications radio traditionnelles. « Notre solution comble le fossé des communications en permettant des transferts de données sécurisés et résistants aux interférences, indispensables aux missions tactiques et opérationnelles », a souligné Scott Forney, président de GA-EMS. L'un des résultats les plus importants de l'expérience a été de démontrer que des appareils de différents fabricants peuvent fonctionner efficacement ensemble grâce à la nouvelle norme de communication laser. Cela ouvre la voie à une large mise en œuvre de cette technologie dans les secteurs de la défense et du commerce. « Nous avons démontré ce qu'il est possible de réaliser lorsque les systèmes aéronautiques et satellitaires fonctionnent en parfaite synergie », a déclaré Robert Conrad, directeur de Kepler US.

General Atomics ne compte pas s'arrêter là. L'entreprise prévoit de lancer ses nouveaux terminaux OCT en orbite sur des plateformes GA-75 en 2026 et de les tester en conjonction avec les satellites SDA Tranche-1. Si cette technologie s'avère efficace à plus grande échelle, elle pourrait devenir le fondement d'une future infrastructure de communication, d'abord destinée au secteur militaire, puis, comme c'est souvent le cas, au secteur civil.
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