
L'exploitation de centres de données nécessite non seulement de l'énergie, mais aussi de grandes quantités d'eau. Microsoft a indiqué que ses trois installations de Querétaro consomment 40 millions de litres par an. Google, pour sa part, a admis que sa consommation mondiale avait augmenté de 28 % sur un an, atteignant 25 milliards de litres. Le problème est particulièrement aigu dans les régions sujettes à la sécheresse et aux pannes de courant. Selon l'Association mexicaine des centres de données, Querétaro dispose actuellement de 160 mégawatts d'infrastructures en exploitation, et des projets totalisant 600 MW sont en construction. L'Institut mexicain de la compétitivité, un centre de recherche, prévient que le réseau électrique national sera confronté à un déficit de 48 000 mégawattheures d'ici 2030, soit plus de la moitié de la production d'électricité du Mexique en 2023.
Les défis énergétiques des centres de données ne se limitent pas à l'Amérique latine. Aux États-Unis, les entreprises s'alarment de la hausse des factures d'énergie, et au Royaume-Uni, le gouvernement a exhorté les citoyens à supprimer les anciens fichiers du cloud afin de réduire la consommation d'eau des salles de serveurs. Parallèlement, Nvidia a annoncé un investissement de 30 milliards de dollars dans le pays, ce qui augmentera encore la demande en énergie et en ressources hydriques.
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