
Les résultats du deuxième trimestre sont les premiers à prendre pleinement en compte les effets de la nouvelle réglementation européenne sur la protection des données personnelles (RGPD) entrée en vigueur en mai et du scandale Cambridge Analytica sur le détournement des données personnelles de dizaines de millions d’utilisateurs. Facebook a aussi prévenu qu’il ne faudrait pas compter sur la croissance dans les pays émergents ni sur son application Instagram, moins exposée aux inquiétudes sur le respect de la vie privée, pour compenser ses déboires. Les quelques 16 milliards de dollars potentiellement perdus par Mark Zuckerberg sur sa participation dans Facebook représentent l’équivalent de la fortune de l’homme d’affaires japonais Takemitsu Takizaki, 81e fortune mondiale selon le classement du magazine Forbes.
