
WhatsApp a admis mardi avoir été infectée par un logiciel espion donnant accès au contenu des smartphones, une attaque qui semble avoir ciblé particulièrement des militants des droits humains. Une faille de sécurité-que WhatsApp dit résorbée dans sa dernière mise à jour-a permis à des pirates d'insérer un logiciel malveillant sur des téléphones, simplement en appelant les usagers de l'application, utilisée par 1,5 milliard de personnes dans le monde. « Il n'est pas étonnant que les dictateurs semblent adorer WhatsApp. Son manque de sécurité leur permet d'espionner leurs peuples et donc WhatsApp reste disponible dans des endroits comme la Russie ou l'Iran où Telegram est interdit », a estimé M. Dourov.
