
Il déplore, par exemple, que le Royaume-Uni soit sur le point d'instaurer un « système pour bloquer les sites pornographiques » (les internautes devront prouver leur âge pour y accéder). A l'échelle de l'Union, il rejette les deux dernières régulations emblématiques sur l'internet : la directive européenne sur le droit d'auteur et le Règlement européen de protection des données (RGPD), même si elles n'affectent pas directement Wikipédia. Si la directive est adoptée par les eurodéputés le 26 mai, les grandes plates-formes devront en théorie rémunérer les médias pour la réutilisation de leur production (même sous forme de liens) et filtrer les contenus dont ils n'ont pas les droits. Mais Jimmy Wales doute que les médias parviennent à obtenir des revenus supplémentaires et pense que les géants principalement visés, Google et Facebook, en sortiront globalement renforcés.
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