
Mortisomem est un petit jeu court où vous vous promenez tout en étant poursuivi par un démon. Le jeu dès le début vous absorbe dans l'atmosphère d'un village brésilien du 20e siècle, qui est magistralement transmise à travers des dialogues et des notes. En explorant les lieux, vous pouvez pleinement profiter de l'abondance de corps mutilés et démembrés (notre petit démon a essayé de faire tout cela), ce qui rend le déplacement extrêmement agité. Le Mortisomem lui-même est presque comme un psychotique à l'affût, vous vous sentez observé, comme s'il vous observait de tous les coins, attendant juste le bon moment pour attaquer. Qu'il s'agisse de sauter des toits, de la cime des arbres, d'essayer de se faufiler sur vous ou de vous poursuivre, le sentiment d'être poursuivi est formidable. La carte, bien qu'elle ait un petit côté monde ouvert, est loin d'être de ces cartes ennuyeuses qui vous rendent paresseux. Des secrets et des missions secondaires disséminés un peu partout vous font progresser naturellement, l'objectif principal mène à plusieurs d'entre eux et vice versa. Nous avons également une quantité surprenante d'événements aléatoires pour un jeu de cette taille, parfois on peut entendre des gens tirer des coups de feu en essayant de tuer le monstre, d'autres s'enfuir, etc. Malgré l'horreur, le décor parvient à transmettre une ambiance relaxante, de l'excellente musique du menu pause à la pluie qui peut arriver de temps en temps. L'histoire est intéressante, tout comme l'univers et les personnages. Vous pouvez parler à chaque PNJ, ce qui ajoute de l'intérêt au jeu. Certains d'entre eux proposent de petites quêtes sans rapport avec l'intrigue principale et il est même possible d'interragir avec le chien.